En dehors des heures de travail, toute personne normale a toujours eu un choix pour un divertissement pour se détendre. Certains choisissent le sport, d’autres optent pour la musique, la consommation d’alcool, le cinéma, etc.
En RDC, 90 pour cents de la population est au chômage, avec ce taux de chômage les Congolais ne savent plus quand il faut se divertir étant donné que leur temps n’est pas occupé. Certains choisissent de s’enivrer tous les temps et en permanence.
Des jeunes gens, désœuvrés et sans ressource financière se livrent à la consommation des drogues et les boissons fortement alcoolisées. La ville de Bukavu et de Goma sont championnes dans ces pratiques destructrices. Mais comment le pouvoir public peut laisser la jeunesse se détruire à petit feu sans rien faire ?
L’alcoolisme est devenu l’un des problèmes majeurs qu’il faut résorber dans les villes de Bukavu et de Goma, une grande proportion de la jeunesse, même d’une bonne partie de la population a sur son agenda le problème de la consommation excessive d’alcool.
Mais ce serait encore plus mieux s’ils s’enivraient avec des boissons alcooliques conventionnelles ; mais le danger est que face au manque des ressources pour se les payer, une grande partie de la population de Bukavu et Goma se tourne vers les boissons fortement alcoolisées fabriquées soit localement ou importées de l’Ouganda.
Malgré l’existence des postes frontaliers, ces boissons mortellement alcoolisées traversent la douane sans que les importateurs ne soient inquiétés.
Il existe même une usine de fabrication dans la province du Nord-Kivu précisément à Rutshuru où ces boissons sont fabriquées en toute impunité et le propriétaire de l’usine, un grand notable du coin n’a jamais fait l’objet d’une interpellation sur les produits mortels qu’il fabrique. La consommation de ces boissons a été déclarée problème majeur de santé publique par le ministère de la santé mais cette déclaration n’a été suivie d’aucune action afin de sauver cette grande partie de la population devenue adductive à ces produits.
La consommation de ces boissons a de lourdes conséquences sur ces nombreuses personnes qui les consomment dans les deux villes précitées ; ce sont des décès injustifiés de plusieurs jeunes, des maladies chroniques et incurables dont la cirrhose qui s’avère être dangereuse.
Face à cette catastrophe silencieuse, il faut soigner ce fléau par la source d’une part en fermant cette usine, PREMIDIS, qui fabrique ces alcools et d’autres petits fabricants locaux et d’autre part en interdisant formellement leur importation et en réprimant leur commercialisation sinon, on comptera encore des morts dans les deux villes de Goma et Bukavu causés par ces boissons qui ne sont qu’en vrai du poison.
Ramazani Katina